L'invisibilité sociale, une responsabilité collective
Le premier chapitre se donne pour ambition de clarifier la notion d’invisibilité sociale par le biais d’une revue de la littérature (De l’invisibilité sociale à l’invisibilité sociétale). Comme l’exclusion sociale, l’invisibilité sociale se présente d’abord comme une terminologie particulièrement floue (Roy et Soulet, 2001). Aussi ne devons-nous pas l’interroger sur ce qu’elle signifie par elle- même, mais déterminer laquelle de ses interprétations semble la plus pertinente. Ce passage en revue des définitions de l’invisibilité sociale conduira à dégager la définition opérationnelle qui servira par la suite de fil conducteur.
Les deuxième et troisième chapitres mobilisent directement les sept études qui servent de référence à ce rapport. Une première série s’intéresse aux causes de l’invisibilité sociale, c’est- à-dire aux processus d’invisibilisation médiatiques, politiques, ainsi qu’à ceux produits dans le cadre du travail social (Les processus d’invisibilisation). Une série d’études, ensuite, porte sur les trois groupes évoqués et tentera de décrire le vécu de l’invisibilité sociale du point de vue de ceux qui en souffrent (Étude de trois catégories d’invisibles). Nous terminerons par une ultime réflexion sur la notion d’invisibilité sociale ainsi que sur une série de pistes pour la prévenir (Des normes et des regards pour lutter contre l’invisibilité ?)
ONPRES 2016
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